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Les
effets destructeurs des crues de l'Ill et du Rhin qui ont
des régimes hydrologiques opposés submergent
une bonne moitié de la plaine en hiver, le Rhin de
son coté inonde l'autre moitié en
été. Étymologiquement, "RIED", vieux
terme populaire allemand désignant le
roseau.
De
nombreuses tombes celtiques en forme de bute ( Tumuli )
témoignent de la présence de l'homme dans
le Ried. Un paysage d'une étonnante harmonie, fait
de forêts , de roselières, de cultures et de
prairies entrecoupées de haies et de bosquets
valorisent la région.
Le
Riedbrunnen (rivière phréatique) fascine
par la limpidité cristalline de l'eau. Sa
température est constante et se situe autour de 11
à 12 degrés. Cette eau ne gèle donc
jamais en hiver, ce qui fait le bonheur des oiseaux
piscivores comme le Héron et le Martin
Pêcheur mais également du Cygne
.
La
géologie nous permet de comprendre ce
phénomène. Localement dans le Ried, la
nappe phréatique est recouverte d'un sol argileux
imperméable. L'eau souterraine y est maintenue
sous pression. Là ou les argiles et les limons
sont le moins épais, l'eau perce la couche
imperméable. L'eau s'écoule par petits
jaillissements, spectacle fascinant et peu
ordinaire.
L'ancien
maire de Jebsheim, est une des rares personnes à
savoir ou se trouve le site dont il voulait en faire la
promotion. (Entre Jebsheim et Illhaeusern.) Un
passionné de ces sources que nos ancêtres
dénommèrent "Donnerlöcher", "trous du
tonnerre.
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